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Japan trip

2 septembre 2007

Dernier post

Et voilà, l'heure du départ approche, en effet, c'est demain que je quitte le Japon. Il ne s'est pas passé grand chose durant cette dernière semaine. On a bouclé le résumé de notre travail que le labo nous avait demandé et j'ai fini mon rapport.
Ici, personne n'était au courant de notre départ à part un des professeurs. Ni notre responsable, ni le responsable du labo ne savait. Heureusement que mon binôme leur a dit vendredi sinon, ils auraient eu une petite surprise lundi. Enfin, ils ont quand même réussi à organiser un petit resto à 5 vendredi soir. Resto où je suis allé sans mon binôme, celui-ci étant au karaté. Enfin, c'était une soirée très sympathique.
Sinon, depuis déjà plus de trois semaines, je vis à l'heure française donc autant dire qu'on passe pas mal de temps seuls au labo la nuit à regarder des films.
Pour ce qui est des valises, bien évidemment tout n'est pas rentré et j'ai donc du faire de nombreux sacrifices. Il faut dire que 20 kilos ça fait léger et le surpoids est trop cher pour être envisagé.
Sinon, au cas où il reste des personnes dans le labo qui ne sache pas encore où nous serons à partir de lundi, on leur a indiqué en nous incrustant carrément sur le tableau des emploi du temps du staff :

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Bon, sinon ce post sera le dernier de ce blog. J'espère que vous l'aurez apprécié, car moi ça m'a beaucoup plu de le faire. J'ai reçu plusieurs commentaires positifs et ça me fait plaisir. Je tiens donc à remercier tous ceux qui y ont fait des visites réguilères. Pour les autres (je ne les nommerai pas par pur bonté mais je sais très bien de qui il s'agit, je peux même dire qu'ils sont tous dans la même ville qui commence par A et finit par ix) ben je dirais pas ce que je pense d'eux (puisque de toute façon ils ne le liront pas). Voilà, juste pour finir en ralant, comme quoi,  même 3 mois de Japon n'ont pas réussi me changer.

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27 août 2007

K2 Campus

Bon, je me rends compte que je vais bientôt partir et je n'avais toujours pas de photos du K2 Campus où je vis. Il faut dire que ça ne correspond pas vraiment à l'idée française que l'on se fait d'un campus. Il s'agit en fait d'un parc avec quatre bâtiments, joliment nommés K, E, I et O, contenant les labos et d'un bâtiment contenant des salles de réunions ainsi qu'une dizaine de chambres encore plus joliment nommé la K2 House et dans lequelle nous logeons. Autant dire qu'une fois le boulot fini il n'y a quasiment plus personne sur le campus. Nous avons un voisin à la K2 mais nous ne le voyons quasiment jamais et il n'a jamais dénié répondre à nos salutations. Cependant, je dis "quasiment plus personne" car en fait, il y a en permanence quelqu'un qui promène sont chien ici (j'en ai déjà vu dès 4h du matin). Il faut dire que le campus s'y prête bien. Le tout n'est pas bien grand, je dirais 100m sur 30m, parking compris. Il ne doit pas y avoir plus de 20m entre la K2 House et le labo où nous bossons

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Voilà la K2 House où nous dormons :

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Et le bâtiment O dans lequel se trouve le labo du professeur Shimizu :

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Sinon, à proximité du campus,  un immeuble est en construstion. Mais voilà le problème, des lignes à haute tension passaient en plein milieu du terrain sur lequel ils voulaient construire. Comment fait-on dans ses cas là?

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Tout simplement! Ah, qu'est-ce qu'ils sont forts ces Japonais!

20 août 2007

Rally de Shikoku, jour 3 : fin du rally et retour

Dernier jour du rally, l'épreuve reprenait à 6h00, on est donc parti de l'hotel à 5h00! J'était totalement mort. Cette fois, la voiture était prête à temps. Deux étudiants étaient restés recharger les batteries pendant qu'on était à l'onsen la veille (le sacrifice à la japonaise). On est donc parti voir deux trois temples histoire de participer un peu au rally.

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J'ai même pu monter dans la voiture en tant que passager. Je ne pouvais pas conduire parce-qu'il me fallait un permis international. La personne qui conduisait était Sakazaki, le "chef" de la hybrid team.

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Après ça, nous sommes retournés au stand pour recharger les batteries et manger le repas de midi... à 9h00. Les Japonais mangent n'importe quoi à n'importe quelle heure. Puis nous sommes repartis pour un nouveau point. Nous sommes allés au bord d'une rivière. Et je me suis pas fait avoir deux fois, cette fois j'avais mon maillot et comme prévu, nous sommes allés nous baigner.

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Après cette baignade nous sommes retournés au point de départ mais du coup nous avions une demi-heure de retard sur la fin de la course (qui se terminait à 11h) du coup nos derniers points n'ont même pas été comptés. Vraiment des touristes quoi!
L'après midi avait lieu la course sur courte distance. Il s'agissait d'effectuer un petit parcours en slalommant entre des plots. La durée du parcours était comprise entre 40 sec et une minute suivant les véhicules. Chaque équipe avait droit à deux essais. Voilà notre voiture sur la ligne de départ avant son premier essai.

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De toutes les équipes, nous avons été les seuls à nous tromper de parcours. Et le deuxième essai n'était pas plus brillant, le pilote (un membre de l'hybrid team) allait à fond et a faillit sortir du parcour à plusieurs reprises. Par contre, ils y en avaient des impressionnant. Notamment un qui faisait du drift (je suis pas un connaisseur mais à peu de chose près c'est du dérapage controlé) et qui était particulièrement impressionnant. Je crois d'ailleurs que c'est lui qui a gagné. Après, il faisait parti des organisateurs donc on peut se poser des questions... Enfin, pour ce qui est de nos résultats. On a fini avant dernier sur cette épreuve et 5ème en partant de la fin sur l'épreuve précédente (celle de longue distance). On était vraiment des touristes, c'est donc sans surprises qu'on est reparti les mains vides. Enfin, après ça on est reretourné dans un onsen. Il n'avait rien de particulier, il était plus petit que le premier et la vue était moins joli que dans le second. Puis nous avons pris la route du retour vers 16h30. Même la nuit, les aires d'autoroutes sont pleines ici, les gens y restent pour dormir dans leur voiture. Personnellement j'ai eu moins de mal à dormir dans la voiture malgrès le bruit et l'inconfort, il faut dire que pendant ces trois jours, je dormais presque plus dans la voiture que dans un lit. Sinon, j'ai aussi changé de voiture. Les étudiants ont trouvé qu'il était intéressant de tourner, histoire de connaître tout le monde. Alors par connaître tout le monde il faut comprendre connaître les goûts en terme de filles et les expériences dans les divers activités liées. Au final, je suis pas sûr qu'ils se connaissent beaucoup mieux après, mais bon...
On a fini par arriver vers 3h30 du matin. Des voisins ont appelé la police parce-qu'ils avaient entendu du bruit alors qu'au final, on n'en faisait pas particulièrement, on déchargeait juste le matériel. C'est ça le Japon, du coup, évidemment, on se sent en sécurité puisque dès qu'une mouche commence à voler de travers la police débarque. Par contre, les policiers sont bien plus sympathiques qu'en France c'est pas comme si on se sentait oppressé avec un système répressif. Ils nous ont juste demandé ce qu'on faisait et on vérifié que tout se passait bien. Y a pas à dire, pour ça le Japon est vraiment très agréable.
Une fois tout déchargé j'ai enfin pu aller me coucher pour une vraie nuit de sommeil, enfin...
Donc voilà, c'était pas vraiment ce qu'on appelle un rally mais plus un petit séjour à Shikoku (ce qui ne me dérange pas plus). Puis l'avantage d'avoir l'excuse du rally c'est que le trajet était payé par le labo.

20 août 2007

Rally de Shikoku, jour 2 : le rally (...)

Et voilà, nous y sommes, le rally commence. On part de l'hotel à 6h00 (encore!) autant dire que j'étais complètement creuvé. L'épreuve commençant à 9h00. Il fallait un peu plus d'une demi-heure pour nous rendre sur les lieux du départ. Et le reste du temps devait nous servir à préparer la voiture. Là bas, nous avons été rejoint par Kamata, c'est un peu le superviseur du rally. Il avait passé les jours précédent à Kyoto et n'a donc pas fait le voyage avec nous. Kamata parle mieux Français qu'Anglais. Ca ne veut pas dire qu'il parle bien Français mais qu'il parle vraiment très très peu Anglais. Enfin, il comprend un peu le Français quand même, ce qui peut être pratique parfois. Voilà notre voiture, la fameuse micra entièrement repeinte. Je dois avouer qu'au final le travail n'est pas si bon, il y a des zones non peintes et surtout ils n'ont pas eu le temps de passer une seconde couche donc il y a des zones plus claires que d'autres. Enfin, c'est toujours mieux que l'ancienne couleur.

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Et voilà les batteries qui servent à faire avancer la voiture. Il y a au total 20 batteries 12V (16 à l'arrière, 4 à l'avant), 2 séries de 10 en parallèle pour une tension totale de 120V donc.

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Il y avait en tout un peu moins d'une vingtaine d'équipes. Certaines avaient des voitures de séries transformées en électrique comme la notre.

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D'autres avaient des modèles totalement originaux :

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Puis il n'y avait pas que des universités qui participaient. Il y avait aussi des amateurs, comme cette équipe qui n'était composée que de papys :

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Bon, je préfère vous prévenir tout de suite, notre équipe n'en avait strictement rien à faire du rally, ils étaient clairement venus en mode touristes. Rien que le nom qu'ils s'étaient donnés (Rally de Micra) et le nom de la voiture (mamimume March) avaient été choisis uniquement pour que la présentatrice ait du mal à les dire. Pour dire comme ils prenaient tout ça au sérieux. Donc évidemment, quand le départ a été donné, les batteries étaient loin d'être chargées et c'était un peu le départ en catastrophe.

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Alors, le principe du rally. Il ne s'agit pas vraiment d'une course contre la montre. On nous donne plusieurs endroits où il faut se rendre et prendre une photo de la voiture sur place.

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Au final, il y a un système de points qui prend en compte, le nombre d'endroits visités, le temps pour s'y rendre et le nombre total de kilomètres. Ainsi, si l'on a une voiture rapide mais qui doit être rechargée souvent, on est pas forcément pénalisé car si l'ont visite moins d'endroits, puisque l'on passe beaucoup de temps au stand, comme on met moins de temps pour y aller, on gagne des points d'un autre côté. Enfin, tout ça pour dire qu'il y a un certain équilibre. De toute façon, vu la motivation de l'équipe cela nous importait peu. Comme nous étions en tout douze, il y avait cinq personnes dans chaque van, qui faisait office de voiture d'escorte, et deux personnes dans la micra.
Cette partie de Shikoku était connu pour être un lieu de pélerinage avec de nombreux temples et beaucoup des endroits à atteindre en étaient. Quand je disais qu'on était là pour le tourisme. Malheureusement, on ne prenait quand même pas le temps de les visiter on se contenter de rester dehors, donc je n'ai pas pu prendre beaucoup de photos. Je regrette notamment de ne pas avoir de photos de pélerin en tenue traditionnelle blanche, avec le chapeau pointu, très folklorique.

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Sinon, bien évidemment, on n'allait pas très vite. D'abord parce-qu'on se baladait la plupart du temps dans les zones habitées des alentours. Puis parce-que même quand on prenait l'autoroute, la voiture ne pouvait pas dépasser les 70km/h. Autant dire que le terme "rally" n'était pas vraiment adapté.
Après avoir visiter les points les plus proches nous avons du retourner au point de départ pour recharger les batteries (puisqu'on était parti avec des batteries quasiment vides). Le temps de charge des batteries est relativemet long pour deux raisons. La première c'est que, de base, c'est un processus très long. La deuxième c'est que la voiture ayant été préparée à la dernière minute, ils n'ont pas prévu de système pour la recharger rapidement. Il fallait donc à chaque fois mettre les batteries en séries ce qui prenait pas mal de temps (mais comme je le répète depuis le début, ce n'était pas vraiment un problème on était pas vraiment là pour la course).

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Sur place, la nourriture aidant, on s'est fait un ami :

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Ce chien est typiquement Japonais, ici on en trouve des comme ça de toutes tailles et de toutes couleurs (surtout au K2 Campus qui est plus un terrain de promenade pour chien qu'un campus universitaire).
Une fois les batteries pleines, nous sommes repartis et c'est là que j'ai pris pleinement pris conscience du je-m'en-foutisme de l'équipe et de leurs véritables intentions. En effet, le point suivant était une espèce d'office du tourisme au bord de la mer et évidemment, alors que le chrono tournait, y en a qui sont allés se baigner. Moi, bien entendu, je croyais qu'on participait à un rally alors je n'avais pas mon maillot.

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Puis après ça, toujours en pleine course, on a commençait à avoir faim donc on est retourné dans un restaurant d'udon pour manger. Autant dire que quand on est arrivé le soir, on était pas dernier mais pas loin.
Après la course, nous sommes retournés dans un onsen. Celui-là était plus petit que le précédent, il n'y avait que deux bains, un en intérieur et un en extérieur. Par contre, il était bien plus à l'écart de la ville dans la montagne. Voilà la vue que l'on avait depuis le bain extérieur (bien entendu, j'ai pris la photo à l'extérieur de l'onsen (quand même!) d'ailleurs, depuis le bain, on était plus haut, ce qui n'était que plus joli):

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Puis la nuit a commencé a tombé et c'était vraiment sympa comme ambiance.
Après ça on est allé manger. J'ai enfin compris pourquoi au Japon, de temps en temps, apparaissent des fils d'attente devant des restaurants sans qu'on comprenne trop pourquoi. En fait, Kamata avait acheté un magazine avec toutes les adresses intéressantes du moment sur Shikoku. Du coup on est allé dans un restaurant de ramen qui venait de gagner un prix. Le truc c'est que comme au Japon, tout ce qui est populaire est synonyme de forte affluence le restaurant était plein (surtout qu'il s'agissait d'un petit restaurant de tout juste 20 places). On a donc fait la queue, en bon Japonais, alors que n'importe quel Français serait allé dans un autre restaurant. Bon après faut dire que les ramen était vraiment très bonnes dans celui-là même si au final on prend pas vraiment le temps de déguster vu le nombre de personnes qui attendent derrière.
Une fois fini, on est retourné à l'hôtel. On m'a changé de chambre parce-qu'un des étudiants avait invité quelqu'un et que du coup il lui fallait une chambre pour deux. J'ai donc hérité d'une chambre pour une personne de style occidental cette fois.

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20 août 2007

Rally de Shikoku, jour 1 : le départ (et l'arrivée...)

Ca y est, vendredi, nous sommes partis pour une aventure excitante sur l'île de Shikoku : le rally de véhicules électriques dit "Shikoku EV Rally 2007" (EV pour Electric Vehicle). Le départ tout d'abord, nous devions partir à 6h00 du matin. Comme je suis super intelligent et que je vis à l'heure française depuis plus d'une semaine, j'ai décidé de ne pas dormir avant. Comme ça je pourrai dormir dans la voiture et les 10h de routes devrait passer en un clin d'oeil. Bien entendu, tout ça ne s'est pas passé comme prévu mais bon... Enfin, vers 5h30 les premiers étudiants arrivent. Ils m'amènent prendre le petit déjeuner avec eux avant de partir. Au menu : Gyûdon (riz et lamelles de boeufs cuites). Autant dire qu'à 5h30 ça fait bizarre. Puis à 6h, une fois que tout le monde est arrivé, on est parti. Nous étions 11 (que des garçons évidemment). Nous avions deux vans Toyota pouvant contenir 10 personnes chacun. Excusez moi pour la mauvaise qualité de la photo mais je me suis rendu compte que je n'avais aucun photo du van que hier soir :

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Nous étions 6 dans mon van : Izuhara, l'étudiant bilingue qui m'a invité au rally, Go, un étudiant parlant un peu anglais très sympa bien qu'un peu pervers, et trois membres de la hybrid team (le 4ème membre étant une fille, elle n'est pas venue). C'est la que les choses se sont un peu corsées. Contrairement à ce que j'avais prévu, il était quasiment impossible de dormir dans la voiture entre la musique et les discussions enthousiastes des autres étudiants. Non pas que j'étais le seul à vouloir dormir mais les Japonais ont ce pouvoir exceptionnel de pouvoir dormir en toutes circonstances donc les autres ne se gènent pas pour ceux qui veulent dormir. J'ai donc dû dormir une heure au total sur les 10h de routes. Nous étions, bien évidemment, guidés par GPS, de série dans la voiture louée. Au Japon, pour arriver à destination avec un GPS, il suffit d'entrer le numéro de téléphone du lieu où l'on désire se rendre, ce qui s'avère très pratique vu que le système d'adresse est plutôt mal fichu (ils n'ont pas de noms de rue mais marchent par quartier, avec un système de numérotation plutôt aléatoire, autant dire que c'est impossible de s'y retrouver).

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Sinon, sur la route il y avait quelques trucs intéressants à voir. On est passé relativement près du mont Fuji. Malheureusement, sur l'autoroute, avec mon appareil photo tout pourri, il était difficile de prendre une photo correcte. Enfin, on le devine un peu, au fond, derrière les arbres :

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On est aussi passé dans une région dont la spécialité était la culture du thé vert, on voyait donc des champs à perte de vue. Les aires d'autoroutes au Japon sont immenses et toujours remplies de monde. On s'arrêtait environ toutes les 2h pour changer de conducteurs et à chaque fois nous tombions sur une aires gigantesque avec nombreux restaurants, boutiques de souvenirs et autres. Par contre, l'autoroute est beaucoup plus chère qu'en France (comme tous les transports en général ici).
Après 10h de routes, on arrive donc à Shikoku, c'est vrai que c'est un peu la campagne et que ça change de la ville mais notre hotel se trouvait quand même en zone plutôt urbaine. Après avoir pas mal tourné en rond pour le trouver (apparemment le GPS n'était pas tant au point que ça... ou alors ils ne savaient pas le suivre) nous avons pu arriver à destination. A l'hotel, j'avais une chambre pour deux personnes, pour moi tout seul. Mais bon, n'oublions pas que nous sommes au Japon, donc ça n'était quand même pas une chambre énorme. Par contre j'avais la télé (même si je n'ai pas vraiment eu le temps de la regarder).

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La chambre était de style traditionnel japonais, je dormais donc sur un futon rangé dans le placard durant la journée (technique japonaise pour gagner de la place dans leurs espaces réduits).

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Mais bon, j'ai juste eu le temps de poser mes affaires que nous repartions déjà pour un onsen. L'onsen est le bain public japonais, véritable institution ici, tout Japonais qui part un peu à la campagne se doit d'y aller. Je me suis donc plier à la tradition locale. C'était vraiment une expérience... intéressante. Il faut savoir que la nudité n'est absolument pas un problème au Japon (enfin, avec personnes du même sexe parce-que les filles et les garçons sont séparés quand même). Dans le bain, tout le monde se balade nu ou, éventuellement, avec une petite serviette pour faire semblant de cacher quelque chose (mais vraiment, c'est pour la forme). Le déroulement des bain est toujours le même. Après s'être déshabillé au vestiaire, on commence par prendre une bonne douche, en effet, le bain à proprement parlé ne sert pas à se laver mais uniquement à se détendre, on y entre donc totalement propre après s'être bien lavé. Tant qu'à faire j'ai tout essayé, surtout que cet onsen proposait la quasi totalité de ce que ce type d'établissement peut proposer : le bain chaud en intérieur, le jacuzzi, le sauna, le bain froid et surtout le bain traditionnel en extérieur avec les petits rochers et tout. Bon, en tant qu'occidental, il faut avouer qu'il m'a fallu un peu de temps avant de s'habituer à tout se monde qui se trimbale à poil autour mais bon, on finit par faire abstraction. Par contre, je suis moins endurant que les Japonais, il fait très vite trop chaud pour moi, j'ai donc passé pas mal de temps dans le bain froid. Un autre truc étrange aussi, c'est que les femmes de l'entretien rentrent dans le bain des hommes pour nettoyer et ça n'a l'air de gêner personne. Enfin, après ça, on se relave, on se rhabille et on sort. La boisson traditionnelle au Japon après l'onsen, c'est le lait. J'ai donc pris du lait aromatisé à la banane dans un distributeur avant de quitter l'endroit.
Après ça, nous sommes allés manger. L'udon semblait être une spécialité du coin parce-que nous avons vu pas mal de restaurants spécialisés, ils ont donc décidé d'aller dans l'un d'entre eux. Au Japon, il y a deux grands types de nouilles, les soba et l'udon. Les sobas sont les nouilles telles qu'on les connait en France. L'udon est une nouille plus épaisse, plus blanche et plus caoutchouteuse. Personnellement, en plein été, j'ai préféré les manger froides mais beaucoup les ont mangées en ramen, sorte de bouillon avec de la viande et des légumes.
Une fois repus, et après avoir acheter de quoi manger le lendemain matin, nous sommes retournés à l'hotel. J'en ai profiter pour faire une petite sortie nocturne dans les environs. Il n'y avait que des clubs, la plupart à serveuses, c'était très curieux, mais ça semblait être un quartier très nocturne. Dans tous les cas, je ne me suis pas attardé surtout que nous devions partir tôt le lendemain pour nous rendre sur les lieux du rally.

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16 août 2007

O Daiba

Hier, pour cloturer ma série de visites avant le rally, je suis allé à O Daiba. O Daiba sont des îles dans la baie de Tokyo, elles ont été aménagées récemment (elles servaient à l'origine à défendre contre les attaques maritimes si mes souvenirs sont bons) et l'architecture y est donc très moderne. Pour y accéder, j'ai pris le monorail qui passe par le Rainbow Bridge.

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Comme je l'ai dit, l'architecture y est très moderne :

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Le bâtiment le plus célèbre de l'île est sûrement celui de la chaîne de télévision Fuji TV :

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Au pied de ce bâtiment, on trouve des attractions pour enfants sur les thèmes d'émissions de la station ainsi qu'une scène où certaines émissions sont tournées. On trouve aussi, je ne sais pas pourquoi, non loin de là, une reproduction de la statue de la liberté (bien plus petite évidemment) :

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Les aires de promenade et le parc sont très agréables mais à part ça, il n'y a quasiment que des magasins et des restaurants. Pour les fans de manga, on trouve un Jump Shop. Jump est sûrement le magazine de prépublication de manga le plus connu (Dragon Ball et Death Note y sont passés, maintenant on y trouve Naruto, One Piece et Bleach, entre autres) et les Jump Shop sont un peu les équivalent des Disney Store pour Disney, on y trouve tout ce qui tourne autour de leurs séries. Je pense que c'est le plus grand du Japon. Pour ceux qui aimerait connaître la température locale, je dirais que le manga qui a le plus de succès doit être One Piece. Dragon Ball reste en très bonne forme. Puis doit venir, dans l'ordre, Naruto, Death Note, Reborn. J'ai l'impression que Bleach a perdu pas mal de sa popularité.

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Sinon, je suis aussi allé au magasin Toyota. En plus d'y exposer ses derniers modèles, on y trouve des prototypes ainsi qu'une formule 1 et des voitures de sport :

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J'ai aussi vu une gallerie marchande entièrement décorée dans le style du Japon de l'avant-guerre, c'était très... original. Il y avait même une reproduction d'une chambre de l'époque :

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Voilà, c'était vraiment très agréable, l'atmosphère est très symathique sur l'île, loin de la sensation d'enfermement que provoque la ville.

15 août 2007

Les paris au Japon

Hier on est retourné à Suidobashi. On y trouve le Tokyo Dome (gigantesque stade de base ball) et quelques attractions autour. Je voulais faire le grand huit mais finalement j'ai trouvé ça un peu trop cher pour ce que c'était. Par contre un truc curieux ici c'est les paris. Alors il faut savoir qu'au Japon les paris sont très réglementés. Comme il n'y a pas de bar-tabacs ici, il y a des centres de paris (pour les courses hippiques et les matchs en tout genre). Alors enfait, il s'agit de places où ils prennent les paris et retransmettent les événements. Concrêtement, c'est sale, ça sent mauvais, c'est très peuplé et plutôt mal fréquenté. En plus, comme ma photo est floue, on se croirait dans un film de George Romero.

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13 août 2007

Le rally de Shikoku

Bon, depuis plusieurs semaines (voir mois...) un grand projet est préparé par les étudiants : la participation à un rally de voitures électriques à Shikoku (île du Japon qui est ici synonyme de "campagne profonde") le week end prochain. J'ai décidé d'y aller aussi, même si je ne pourrai pas conduire, ça me fera voyager et ce sera sûrement une épreuve intéressante (et éprouvante aussi 8-10h de route allée, la même chose au retour dans un espèce de van). Et donc depuis quelques semaines, les étudiants commencent à préparer cette expédition, notamment la voiture devant y participer, une nissan micra rendue électrique par le labo il y a quelques années (elle a d'ailleurs déjà participé à ce rally). Vu que je ne suis pas assomé par le travail (ça fait presque deux semaines que je ne bosse plus vraiment) j'ai donc décidé d'aider. La première partie consistait à repeindre la voiture, manifestement le rouge-rose-fillette original ne leur plaisait pas. Maintenant c'est bon, je connais toutes les étapes, si vous voulez repeindre votre voiture... ben c'est pas la peine de m'appeler, je me ferais pas avoir du coup. On a donc commencer par la rayer (pour que la peinture accroche), la poncer, la laver, l'astiquer et masquer toute partie à ne pas peindre (c'était il y a deux semaines).

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Puis on a commençait à passer la première couche. Masque et tenue de rigueur, j'étais bien content de m'être acheté mon bleu de travail. Voilà l'équipe de winners qui ont travaillé ce soir là (les Japonais ont vraiment le sens de la pose, ça doit être dans les gènes).

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Alors ce qu'il y avait de bien c'est qu'on avait tout le matériel nécessaire (c'est pas comme quand on veut faire de l'électronique...) et Dohi san, le mécano-homme-à-tout-faire du labo est resté tard pour tout nous expliquer et nous conseiller. Les Japonais n'hésitent pas à donner de leur personne et c'est appréciable. En effet, il est resté bien plus tard que l'heure à laquelle il termine, facilement 4 ou 5 heures de plus (après ça mène forcément à des excès, notamment au niveau des heures sup non payées, gracieusement offertes au patron). De plus il est très pédagogue, il montre l'exemple, demande d'exécuter et corrige nos erreurs. Ca parait bête mais tous les professeurs n'en sont pas capables. Enfin, une fois parés on a pu commencer le passage de la première couche.

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J'ai aussi vu une autre particularité des Japonais, je n'ai pas compris pourquoi, mais à partir de ce jours, ils se sont tous mis à travailler sur la voiture l'après-midi et la nuit et à dormir la matinée (au labo donc). Je n'en vois pas trop l'intérêt mais bon. Enfin, moi je me suis arrêté à une heure descente (il devait quand même être minuit-1h) mais deux ont continué toute la nuit et voilà le résultat.

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Mardi dernier, rebelotte, scratchage, lavage, asticage pour pouvoir passer la seconde couche. Je n'ai d'ailleurs pas participé à ce passage là car il s'est dérouler la nuit. Enfin, voilà le résultat.

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L'étape suivante a consisté à créer la structure métallique sur laquelle sont placées les batteries. Là aussi je n'ai pas participé parce-que de toute façon ils ne pouvaient pas être trop nombreux dessus. Par contre j'ai participé à la dernière phase à savoir le plaçage et branchage des batteries ce week-end. Et ça y est, elle roule (c'est pas comme notre voiture hybride...). Cette après-midi ils ont ajouté les dernières touches et l'ont mise dans le camion qui va l'amener à Shikoku. Nous, nous partons normalement vendredi pour revenir lundi. J'espère que ça va être sympa.

13 août 2007

Tokyo Tower (attention, sujet à forte tendance franco-nombriliste)

Cette semaine, c'est la semaine de l'O-bon, les Japonais sont censés fêter les morts. Pour ce faire correctement, ils ne travaillent pas de toute la semaine. Comme nous sommes tout plein de bonne volonté, nous avons décidé de respecter les coutumes locales et donc, de ne pas travailler nous non plus (de toute façon il n'y a personne au labo). Cette semaine (et la suivante qui nous est aussi gracieusement accordée) devrait donc être placée sous le signe du tourisme. Aujourd'hui, nous sommes donc aller voir la Tokyo Tower, sorte de pâle imitation de notre cher Tour Eiffel (vive le patriotisme). Bon, il faut dire ce qui est, sans chauvinisme aucun (bien entendu), elle est bien moins jolie que notre cher symbole national. Elle est moins évasée à la base et dessous il y a un espèce d'énorme bâtiment de quatre étages (contenant musées, magasins et restaurants) qui empêche de passer dessous et qui casse tout ce qui fait l'intérêt de la tour Eiffel, c'est à dire cette énorme tour qui repose sur ses 4 pieds. Là, il y a une espèce d'axe centrale pour les ascenseurs qui casse vraiment la structure. Elle est fête de poutres bien plus fines et nombreuses que celles de la Tour Eiffel qui lui donne, couplé à sa couleur rouge et blanche, des allures de grand échaffaudage. Puis comme elle est en pleine ville, au milieu d'immeubles, elle n'a pas autant de présence que notre chère tour. Y a pas de quoi se vanter après qu'elle soit plus haute (de tout juste 13m en plus).
Mais bon, comme nous avons beaucoup de temps et que la vue doit être pas mal en haut, j'ai décidé d'y aller. Puis je me suis dit que ce serait pratique d'y aller en fin de journée comme ça on pourrait la voir de jour et de nuit en une seule fois (pas bête le Fabien) sauf que mon appareil photo n'était pas de cet avis et les photos de nuit, il n'aime pas du tout donc du coup je n'ai que peu de photos valables.
A proximité de la tour se trouve un temple (que j'ai trouvé par hasard) et le contraste entre d'un côté le temple et juste derrière cette énorme tour est assez intéressant. Malheureusement, sur la photo ça ne rend pas si bien (voir, ça ne rend pas du tout).

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Puis après j'ai décidé de monter dans la tour, et là, comme toute attraction populaire au Japon, c'est payant et ça prend du temps. 860 Yens donc pour monter au premier observatoire, à 150m de haut et une queue relativement importante (même si je pense que le fait d'être venu relativement tard nous a pas mal éviter ce désagrément). Arrivé au premier observatoire, la vue était impressionante, il faisait nuit et l'on voyait la ville éclairée ce qui était absolument magnifique. Pour aller au second observatoire (à 250m de haut) il fallait encore payer, 600 Yens et attendre (bien plus longtemps, l'ascenceur étant bien plus petit). Mais bon, on ne va pas à Tokyo tous les jours donc j'ai décidé de faire l'investissement. Là haut la vue était encore plus impressionnante, on voyait vraiment tout Tokyo illuminé, c'était superbe.

13 août 2007

Akihabara, nième fois (mais différente cette fois)

Et oui, je suis encore et toujours retourné à Akihabara, le quartier de l'électronique. Mais cette fois j'ai décidé d'y voir autre chose. En effet, depuis le début, j'allais à Akihabara pour ses grands magasins d'électronique et pour sa place aux groupes de musique folkloriques. Or Akihabara est aussi connu pour être la mecque des otakus. Alor d'abord, petite explication vocabularistique. Si en France, le terme otaku renvoit à une personne un peu trop addicted aux mangas et autres animes d'origine japonaise, la définition du mot d'origine est un peu différente. En effet, ici, otaku se réfère à n'importe qui ayant une passion dite associabilisante. Les fans de mangas et d'animes donc, mais aussi les geeks, les hardcore gamers, etc... C'est pratique ça évite d'avoir plusieurs termes. Enfin voilà, du coup à Akihabara on trouve tout le matériel informatique nécessaire pour le parfait geek-apprenti-tuning-power-pc ainsi que tous les goodies d'anime/manga possibles et inimaginaux (sauf ceux que je cherchais, évidemment...). Voici par exemple un type qui faisait la promotion d'un nouveau jeu sur PC (jeu PC qui n'avait vraiment pas l'air terrible et qui avait donc bien besoin de promotion) :

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Sinon, dans un magasin de figurines j'ai trouvé cette magnifique armure de samourai de Dark Vador. Oui, le terme d'otaku peut aussi être employé pour les fans lobotomisés de star wars :

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Puis on trouves les clients qui vont avec, les otakus donc, qui ont tous le même style sandale-short-t-shirt-lunettes-boutonneux. Mais comme vous vous en doutez (ou pas), il y a une face cachée à tout ça. Car si les otakus sont des associaux dont la seule activité communautaire consiste à retrouver des membres de leur espèce pour aborder des sujets innaccessibles aux commun des mortels, ils ont forcément des gros problèmes de frustration dû à leur manque de contact avec le sex opposé. Mais pas de problème Akihabara est aussi là pour ça. Ainsi, dès qu'un magasin a plus de 4 étages, vous pouvez être sûr que les derniers sont réservés à la vente de magasines, vidéos et autres mangas à caractères érotiques (la pornographie étant interdite au Japon). Et c'est là que le système pervers japonais prend toute son ampleur. On peut trouver des peluches pikachu et des anime à caractère limite (voir franchement) pédophile dans le même magasin, à deux étages de différence. J'ai même vu des magasin de figurines où on voyait des filles nues dans des postures explicites à côté de figurines dragon ball tout ce qu'il y a de plus normales et des gamins qui passent et regardent tout ça. Après ils sont étonnés parce-que chez nous, on peut voir des vraies poitrines à la télé. Puis, c'est pratique, les otakus n'ont pas à sortir de leur monde, vous êtes fans de mangas, pas de probèmes, nous avons des mangas érotiques, vous êtes un geek, pas de problème, nous avons des jeux de pc érotiques, vous êtes un collectionneur de figurine, pas de problème, nous avons des figurines érotiques. C'en est désolant. Et pour les plus sociaux d'entre eux, ceux qui n'ont pas peur de voir des vraies filles en face (mais qui ne peuvent pas aller plus loin...) il y a les maid café. Café où vous êtes servis par des filles en froufrou (en général, parce-qu'il existe des thèmes différents pour répondre aux goûts divers et variés de ces chers otakus) dont le but (en plus de vous faire consommer) et de vous faire croire que vous êtes un type génial (ce qui me parait difficilement concevable à la vue de la plupart des otakus). Voilà par exemple une campagne de promotion pour un de ces maid café venant d'ouvrir. On fait venir des serveuses du café en question qui parlent et prennent la pose devant les photographes.

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Il y a aussi tous les magasins qui vendent les tenues que ces charmantes serveuses peuvent porter pour répondre au plus près aux exigences de leurs clients.

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Tout ça contribue à créer un monde, monde dans lequel l'otaku aurait du succès avec les filles. Ainsi, j'en ai vu un dans la rue offrir des cadeaux à une de ces serveuses. Cependant, il y a fort à parier que ce type ne connaisse pas le vrai nom de cette serveuse et que cette dernière n'en ait absolument rien à faire de lui. Et c'est là le noeud du problème, l'otaku est dans son monde et tout est fait pour qu'il n'ait pas besoin (ou qu'il ait l'impression qu'il n'a pas besoin) d'en sortir. Sinon, il ne faut pas croire que les otakus sont tous des hommes, il existe l'exact équivalent féminin, elles sont juste moins nombreuses et plus discrètes (cependant les pubs pour maid café à serveurs hommes se font relativement présentes). Et le pire dans tous ça c'est que rien de tout ça n'est caché, je n'ai pas eu à fouiller dans des quartier glauques, je me suis juste balader à proximiter de la gare d'Akihabara, c'est un quartier très fréquenté. Je trouve qu'il y a donc un énorme décalage entre les références sexuelles permanentes (car si Akihabara est un exemple extrème, il y en a partout, ne serait-ce que dans le combini où l'on va, les magasines et mangas érotiques sont situés entre les mangas traditionnels et les nouilles instantannées) et les tabous omniprésents (le french kiss en publique, par exemple, est limite considéré comme de l'exhibitionnisme). Alors bon, ne tombons pas dans les clichés, tous les Japonais ne sont pas des pervers frustrés mais vu que les Japonais sont très nombreux, même une petite proportion, ça fait beaucoup.

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